Ashgabad
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 Est-ce que la fin justifie les moyens ?

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Ibnalakim Er'Ehoudnï

Ibnalakim Er'Ehoudnï

Messages : 7
Date d'inscription : 24/09/2010

Est-ce que la fin justifie les moyens ? _
MessageSujet: Est-ce que la fin justifie les moyens ?   Est-ce que la fin justifie les moyens ? EmptySam 12 Mar 2011, 22:06

    « - … Ainsi, d’après ce mythe, les anciens interdisaient le fait d’avoir des relations sexuelles avec sa mère ou de tuer son père. »

    • L’immense salle de classe en forme d’amphithéâtre était silencieuse, tous les élèves étaient attentifs devant les propos de leur professeur de la culture étrangère, qui n’était autre que Ibnalakim Er’Ehoudnï, le grand maître de l’université. Les étudiants connaissaient leur chance d’avoir comme professeur cet érudit qui enseignait plus que rarement. La grande cloche indiquant la fin de la journée résonna dans toute l’académie.


    « - La journée est finie ! Si vous avez des questions, n’hésitez pas à venir me voir ! Je vous souhaite une bonne soirée et apprenez bien le cours d’aujourd’hui pour la prochaine fois. »

    • Un brouhaha s’empara du silence respectueux qui y régnait quelques secondes plus tôt. La majorité des jeunes gens sortait de la salle tandis que d’autre restait pour finir de prendre des notes. Seul deux élèves, un homme et une femme, descendaient les marches pour rejoindre les marches.


    « - Professeur ! Commença l’homme, je n’ai pas bien compris la légende de l’homme qui s’échappe du labyrinthe avec son fils en volant. Pourquoi a-t-il construit les ailes en cires, le bois ou n’importe quels matériaux n’aurait pas été mieux ? Et comme son fils a-t-il pu se noyer dans cette étendue d’eau appelé la mer ? Il n’aurait pas pu nager jusqu’au rivage ?

    - Ah Karim ! Tu devais certainement dormir à moitié pendant cette partie-là, et cela ne m’aurait pas étonné de toi, dit le vieillard en réprimant un rire. Tu n’as pas beaucoup changé depuis que je t’apprenais à lire et à écrire dans cette petite bibliothèque. Mais pourquoi me poses-tu la question alors que je suis sûr que Lina connait très bien la réponse.

    - Ah… euh… Oui, effectivement professeur ! La cire a été utilisé pour assemblé les plumes entre elles et les raccrochés à l’armature des ailes. Et si le garçon est mort, c’est parce que la mer est une gigantesque étendue d’eau, tellement étendu que c’est comme si pour nous, on remplaçait le désert par de l’eau rempli de créatures mystérieuses et carnivores.

    - Voilà, on voit que tu as suivi le cours Lina ! Je n’en attendais pas moins de toi mais je suppose que si tu es descendu me voir, ce n’est pas juste pour accompagner ton frère.

    - Vous êtes vraiment perspicace, professeur ! Je voulais vous posez des questions qui ne concernent pas votre cours. J’ai un emprunté un livre mythologique à la bibliothèque et je n’ai pas compris la fin, qu’est-ce que Ragnraok ?

    - Ragnraok ?... Ah ! Ragnarök ! C’est la fin du monde dans la mythologie d’une ethnie guerrière qui vit au Nord, tout au nord. Dans leurs écrits, il est dit qu’après trois hivers sans soleil qui se succèdent. Une gigantesque bataille entre les dieux et leurs armées contre les géants éradiquera la majorité des humains et la majorité des divinités. Je suis étonné que tu sois arrivé à comprendre la langue de cet ouvrage. Tu devrais prendre exemple sur ta sœur Karim !

    - Merci pour ces explications professeur ! Remercia Lina pendant que son frère grommelait dans barbe. Bonne soirée ! Portez-vous bien jusqu’à notre prochain cours. »


    • Le vieil homme sourit et les salua de la main pendant qu’ils sortaient de la salle. Tout va si vite, ils étaient maintenant adultes alors qu’il n’y a pas si longtemps, ils le suppliaient de continuer de leur apprendre à lire et écrire. Pour ces jeunes gens, c’était il y a longtemps mais pour lui, c’était comme si c’était hier. Ce n’était pas le moment de devenir nostalgique. Ibnalakim rangea ses notes puis sorti de la salle de cours pour rejoindre son endroit préféré la bibliothèque. Les marches qui menaient à l’édifice étaient très difficile pour quelqu’un de son âge, il avait besoin de souvent faire des pauses pour reprendre son souffle, les anciens n’avaient surement pas prévu qu’on puisse vivre aussi longtemps en construisant ce bâtiment, à moins qu’ils ne souhaitaient que seuls les plus forts mentalement ou physiquement pouvait atteindre la connaissance.


    • Arriver en haut, le vieillard posa sa main contre le mur et pris une dernière pause avant de rentrer dans l’édifice. Elle était loin sa jeunesse où il grimpait ses marches sans difficultés laissant son père loin derrière lui. Une fois son souffle revenu, le vieillard traversa l’immense porte l’emmenant dans un autre monde, un monde rempli d’étagères qui s’étendent sur des mètres aussi bien en longueur qu’en hauteur. Des livres partout, des échelles permettant d’attraper ces derniers lorsqu’ils étaient trop hauts, de longues tables permettant de travailler, ainsi que des tables individuelles placées ci et là, généralement dans des recoins, pour permettre de travailler sans être déranger.


    • L’odeur des vieux livres emplissait les lieux qui étaient silencieux, seul le bruit d’une page tournée un peu brutalement ou les bruits de pas sur le sol de marbre rompait le silence. Les tables étaient remplis d’étudiants, mais on pouvait apercevoir ci et là des personne étrangère à l’académie, principalement des anciens élèves faisant des recherches sur des sujets diverses. L’érudit s’avançait dans le dédale des étagères qu’il connaissait par cœur à la recherche de la section des civilisations perdues pour son prochain cours. Lorsqu’il passa près d’une table de travail individuelle, un bruit l’arrêta. La personne qui était à cette table était visiblement énervée car elle avait fermé le livre trop énergiquement et elle commençait à grommeler des injures. Le doyen de l’académie fit le tour des étagères pour arriver en face de la personne en furie. C’était une jeune femme, une très jeune femme, cela ne devait pas faire longtemps qu’elle a atteint son statut d’adulte. Le grand maitre ne pouvait pas juger sa beauté comme elle était de dos mais elle semblait mince. Mais qu’importe son âge ou sa beauté, elle n’avait pas à s’énervé contre ces précieux ouvrages qui ont des siècles pour certains.


    « - Mademoiselle ! Contenez-vous s’il vous plait. Nous sommes dans une bibliothèque, si vous avez envie de vous énerver, allez-vous énervé ailleurs ! »

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Nastran Shams-Sabah

Nastran Shams-Sabah

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MessageSujet: Re: Est-ce que la fin justifie les moyens ?   Est-ce que la fin justifie les moyens ? EmptyMar 05 Avr 2011, 21:06

    ( Désolée pour les fautes Razz )

    Le dernier. Enfin, et malheureusement. Le dernier d'une collection considérable. Des indices, des énigmes, traces presque effacées, mais point de réponse concrète. Nastran remettait donc le dernier manuscrit à sa place. Il n'y avait pas de livres en sa bibliothèque qui n'avait connut son regard, pas de parchemins ni de papyrus qui ignoraient la couleur de ses prunelles. Aucun parmi ce rassemblement d'informations et de savoir n'avait manqué ses pensées émises à hautes voix, ses questions toujours célibataires de réponses. Tristement, la magicienne soupira. Pourquoi les choses devaient-elles être ainsi ? Ce qu'elle cherchait pouvait être n'importe où, ou nulle part, qui sait ? Autant de possibilité qui ne pouvaient être explorées en une vie, particulièrement aussi courte que la sienne. D'y songer, elle sentit une ponte de colère acérée, au point qu'elle voulut détruire tout ce qui était autour d'elle. Aussi rapidement qu'elle s'était dégainée, la pointe se rangea, laissant la jeune femme quelque peu perplexe.

    Ne sommes-nous pas à Ashgabad, ville grandiose aux mystères insoupçonnés ? Non, nous sommes à l'Académie Shams-Sabah, et ici il n'y avait aucun problème de foule, de circulation ou que sais-je encore. La ville était trop différente de cet endroit tranquille. Sans y être allée elle le savait déjà. Elle redoutait ce moment depuis longtemps. Si Janus ne l'avait pas visitée plus tôt, il prenait un malin plaisir à la rencontrer à l'improviste. S'asseyant au sol, elle réfléchit un instant. Shahbaz l'avait aidée, d'une façon brusque, à être moins renfermée. Il pouvait bien se procurer ce mérité, il n'était pas faussé. Toutefois Nastran était assez réticente quand à se rendre dans un endroit totalement inconnu et si éloigné de chez elle. Elle craignait cette nouveauté qui pouvait être dangereuse si on y prenait pas gare. Si une part de sa conscience la poussait à dire non, l'autre calculait déjà le temps et les employés nécessaires à cette sortie. Elle avait peur, mais elle était Nastran Shams-Sabah, elle ne pouvait pas se permettre de reculer ou de s'arrêter face à un obstacle, aussi grand soit-il.

    Elle envoya un messager au palais afin d'obtenir la possibilité de séjourner au palais le temps de ses recherches. Requêtes des plus surprenantes qui laissèrent enfler les rumeurs. On se questionnait déjà sur le minois qu'elle pouvait avoir, si elle était humaine ou non. Pour l'instant, elle ne se montrait pas énormément, et que de loin. Ceux qui ont eu la chance de l'apercevoir se sont mis à prétendre qu'elle avait des pattes de chèvre au lieu de jambes, pareillement à la reine de Saba, et comme elle elle les cachait sous de longs vêtements. N'accordant pas d'attentions à ces on-dit, la magicienne menait sa vie de façon tout aussi solitaire qu'avant. C'est pourquoi son intendant fut étonné lorsqu'elle lui parla de son nouveau projet. Il chercha à détourner ce périlleux voyage, à l’affût d'autres solutions.

    « Ne pourras-tu as envoyer quelqu'un faire cela à ta place ?
    - Bien sûr que non, autrement Nastran n'envisagerait pas cela.
    - Je ne te suis pas. . . Ce n'est que de la lecture, pourquoi ne pas laisser faire un copiste ?
    - Nastran n'a pas confiance, de plus elle estime ce travail personnel. Et puis cela prendrait trop de temps. Maintenant cesse tes questions, tu ennuies Nastran.
    - Alors. . . fais attention à toi. »

    Possessif avec les gens qu'il appréciait, Maleek désapprouvait cette idée. Il ne voulait pas qu'elle parte, pas sans lui, le problème étant que personne à part eux étaient aptes à diriger l'académie, surtout si en leur absence des affaires importantes venaient à se faire traiter. C'était un risque qu'il ne pouvait se permettre. Néanmoins il tenta de dissuader la magicienne tout au long de la journée sans pour autant y parvenir. Elle était certaine de ce qu'elle voulait. Par ailleurs, il est difficile de faire reculer quelqu'un qui s'approche de la mort. Difficile de donner plus d'exactitudes sur leur obstination.

    Le messager revint pour lui apporter une missive favorable à sa demande. Elle n'en fut pas réjouie pour autant, bien que cela était préférable à un refus. Plus tard, une escorte fut préparée. Elle se constituait de quatre gardes et autant de domestiques avec un guide. Le but étant de faire le groupe de voyage discret, Nastran avait opté pour un palanquin très sobre, en soie couleur sable, relevé par sa monture en bois sombre. Pour chaque voyageur il y avait un chameau et trois de plus pour les bagages. Partis au levé du soleil, les voyageurs furent à destination assez tôt dans la matinée. La chaleur s'était fat sentir aux premiers rayons de soleil, se souvenir de la fraîcheur de l'académie transformait la traversée en supplice. Rarement, le vent s'était levée, taquinant le petit monde. Bien à l'abri sous les voiles, Nastran se souciait à peine de ce qui se passait à l'extérieur. Elle avait eu la curiosité de ce qu'il y avait, mais c'était un paysage qu'elle connaissait trop et qu'elle avait plusieurs fois observé depuis les fenêtres de son palais. L'étendu des grains dorés faisaient parfois oublier le chemin que l'on empruntait, seulement un guide avéré ne se faisait pas piéger, surtout s'il est bien payé.

    A l'arrivée des voyageurs, une poignées de gens s'amassèrent autour d'eux, pour le plus grand malheur de la petite magicienne. Etourdie, elle était pressée d'en finir. Elle tâcha donc de se concentrer sur des choses plus agréables comme. . . Rien en fait, puisque rien ne lui vint à l'esprit. Pour ne pas entendre son pouls s'accélérer, elle se mit à compter les secondes, niant les discussions des curieux agglutinés autour d'eux. Pour une entrée discrète, c'était réussi. Ironiquement parlant, on pouvant qualifier cela de parfait. Une fois dans les quartiers plus nobles, le calme complet fit son apparition. De temps à autre on pouvait percevoir quelques mots à la volée, un rire. Cette tranquillité poussa la jeune femme à sortir son petit nez un court instant. Elle fut éblouie par la beauté des parcs et des bâtiments, ils avaient presque de quoi rivaliser avec sa propre demeure. La sienne jouant sur l'imagination et les d'illusions, ici elle redécouvrait la simplicité. Certes, il y avait des endroits assez simples chez elle également, mais ils n'étaient pas favorisés, contrairement à la créativité. La demeure royale surpassait de loin toutes les plus belles bâtisses qui furent érigées à Ashgabad. Elle racontait l'opulence luxueuse qu'elle possédait ainsi que la grandeur de ceux qu'elle abritait. Il y avait des gardes éparpillés à des endroits précis, des serviteurs s'occupaient de leur travail. Une maison comme une autre à quelques différences près. L'intérieur était fidèle à l'extérieur, tout aussi majestueux. Nastran se plaisait à regarder toutes ce qui lui était offert, son appréhension en venait même à diminuer. Afin de remercier ses hôtes, elle leur avait fait préparer des corbeilles de fruits et de confiseries, comme il en était coutume, ainsi que des pierres extraites de ses mines. Par politesse, ils n'abordèrent pas le renfermement de la magicienne pas plus que les rumeurs qui courraient à son sujet.

    Elle ne resta pas longtemps sur place, le temps de petit-déjeuner seulement. Elle préférait commencer au plus tôt afin de boucler au plus vite. Elle préférait ne pas se demander ce qu'elle ferait si jamais elle n'accédait pas à son but rapidement, pourtant cela lui faisait comme une ritournelle tapageuse. Elle sut passer ce supplice pour se rendre jusqu'au sésame le plus important qui soit ; la bibliothèque. Digne d'une grande école, elle offrait à ses lecteurs - qu'ils soient passant, étudiant ou professeur - une multitudes de savoir. Toutefois, elle imposait une épreuve avant que l'on puisse profiter de ses trésors. Rien de trop difficile, bien sûr. Sauf si on était fatigué, âgé ou malade. Là où plus tard Ibnalakim posa sa main, elle avait fait de même. Ce n'était pas cela qui allait l'arrêter, et après quelques pauses elle se trouva dans ce lieu sacré. Assez essoufflée, elle avait refusé toute aide. Elle voyait cela comme de la pitié, ce qui lui faisait horreur. Certes, elle manquait parfois de force, mais l'obstination affluait toute entière dans son être.

    Doucement, elle avait actionnée la poignée de la porte, avant de pénétrer dans la salle. Elle avait rajuster ses vêtements ; un caftan beige aux reflets doux, ajusté par une ceinture dorée, et un voile blanc crème cachait sa chevelure alors qu'un autre, de gaze, protégeait son visage. Personne ne fit attention à son entrée, comparable à celle d'une souris. Tous étaient plongés dans leur lecture, et cela la soulagea un peu. Un peu seulement, puisqu'elle n'avait pas envisagé que tant de monde serait présent. Au début stressée et très mal à l'aise, elle sut se faire violence pour s'adapter à ce nouveau milieu, s'assenant de pensées positives pour mieux se motiver. Cela marcher, au bout de quelques heures elle était si absorbée par ses recherches qu'elle en oubliait son environnement. Elle fit quelques découvertes qui permirent de concevoir d'autres possibilités, hélas rien de bien consistant pour la satisfaire. Comme la fin des cours fut annoncées, les élèves furent plus nombreux pour faire leurs devoirs. Elle n'en fut plus perturbée puisqu'à présent son esprit était occupé par l'ouvrage qu'elle lisait. Un auteur qui disait bien des balivernes, plus agaçant qu'enrichissant. Ce qu'il disait n'était rien d'autres qu'une répétition de ce qui avait été énoncé avant lui. C'était, cette fois, la goutte qui faisait déborder le vase, ou la lettre qui sortait de la page. Si elle n'avait pas été la vilaine qui proférait des injures, elle était celle qui avait maltraiter le livre. Sèchement, elle l'avait refermé, pour se faire reprendre par un vieil homme. Son âge avancé lui conférait une certaine sagesse, et les rides sur son visage ne démentissait pas la noblesse qui empruntait ses traits. Tout ce qu'il fallait pour inspirer le respect.


    « Pardon Sidi, répondit-elle un peu sèchement. »

    Elle lui accorda un peine un regard pour ses excuses, attitude prétentieuse, mal élevée, typique d'une peste mal attentionnée. Tout cela pouvait représenter Nastran lorsqu'elle était à bout, et elle se fichait bien d'avoir raison ou tord d'agir ainsi. Elle reposait le livre à l'angle de la table, puis se leva avant de faire face à son interlocuteur. Il avait probablement enseigné à ses parents autrefois, mais elle n'y pensait même pas. Elle eut quelques regrets à s'être adressée aussi mal à son aîné, un peu tardivement bien que cela se ressentait. C'est pourquoi, les mains jointes, elle baissa légèrement la tête.


    « Excusez Nastran, s'il vous plaît. »

    Elle releva son visage voilé, plus enclines aux critiques ou remarques éventuelles.

    « Nastran Shams-Sabah. »

    Comme à ses habitudes, elle parlait d'elle à la troisième personne. Elle avait du mal à faire autrement, mais le plus souvent on s'y faisait. Elle marqua un silence afin que le vieil homme puisse lui aussi se présenter. Si la magicienne avait pris la peine de le faire, c'était pour l'interroger dans les convenances, afin de ne pas l'offusque. La vieille école pouvait se montrer conservatrice et susceptible, il valait mieux éviter les risques.

    « Enseignez-vous ici ? Si oui, à quelles matières ? »

    La jeune femme se demandait bien qui pouvait être celui qui avait osé la réprimander, bien que ce qui l'intéressait le plus était ses connaissances.
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Ibnalakim Er'Ehoudnï

Ibnalakim Er'Ehoudnï

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MessageSujet: Re: Est-ce que la fin justifie les moyens ?   Est-ce que la fin justifie les moyens ? EmptyMar 17 Mai 2011, 21:30

  • La personne qui se trouvait en face de lui, était une jeune femme, qui semblait belle d’ailleurs, son voile ne permettait pas de voir son visage. Ses vêtements laissaient penser qu’elle était d’une haute-classe, mais surement pas à Ashgabad, puisque le vieux sage connaissait et était connu de toute la haute classe. De plus, la femme aurait dû finir ses études, il y a peu. Le fait qu’elle ne le connaisse pas, était une preuve qu’elle était e l’extérieur. Ibnalakimtrouva étrange l'emploi de "sidi", le ton employé n'allait pas avec ce mot qui était respectueux. Mais le signe de soumission lorsqu’elle s’excusa étonna l’ancien. Le temps de sa première phrase laissait penser à quelqu’un d’autoritaire qui n’aime pas qu’on la contredise, ce changement rapide d’attitude le laissa perplexe. Il ne savait plus à qui il s’adressait. Il allait lui adresser la parole mais son voile venait d’être relevé, sa beauté lui coupa le souffle quelques instants, il n’avait connu que très peu de femme qui pouvait l’égaler en beauté, elles se comptaient facilement sur les doigts d’une main.


  • Ibnalakim releva du narcissisme, elle parlait d’elle à la troisième personne. Son joli minois cachait-il une personnalité d’enfant gâté intraitable ? La suite des évènements allaient surement répondre à cette question. Sa présentation fut très brève, mais à l’écoute du nom, le vieillard le porta un vif intérêt, ce nom lui disait quelque chose mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, il connaissait tellement de monde. Un silence s’installa entre les deux individus, le grand maître ne le remarqua pas, trop occupé à cherche d’où pouvait provenir la connaissance de ce nom. La voix de la jeune femme le tira de sa réflexion.


«-Je me nomme Ibnalakim Er’Ehoudnï ! Je suis le grand maître de cette université. J’ai jadis enseigné la plupart des matières. Que cherchez-vous dans cette bibliothèque pour avoir fait un déplacement ? Peut-être pourrais-je vous aider. Si c’est dans mes compétences, bien sûr ! »


  • La voix du sage n’avait été qu’un murmure pour ne pas déranger les étudiants. Elle était calme, sa curiosité avait été piquée au vif par cette étrangère. Il voulait en savoir plus, mais d’abord la mettre en confiance était primordiale.

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Nastran Shams-Sabah

Nastran Shams-Sabah

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MessageSujet: Re: Est-ce que la fin justifie les moyens ?   Est-ce que la fin justifie les moyens ? EmptyMer 25 Mai 2011, 00:14

    Le professeur semblait perdu dans ses pensées apparemment. Il devait songer à des choses qui le concernent, du moins l'espérait-elle. Elle se demandait si c'était son nom ou sa face ô combien horrible qui le faisait marquer ce temps d'arrêt. Néanmoins, la demoiselle se fit violence pour tolérer ce moment d'égarement et ne pas le prendre pour elle. Après tout, il avait bien le droit de s'absenter, et ce n'était pas forcément négatif.

    Il se présenta comme étant le grand Maître de l'Université, un titre qui impressionna la magicienne. Il fallait des années d'expérience avant d'atteindre ce grade, et il devait posséder en lui un savoir important. Par ailleurs, il le révélait, précisant qu'il avait déjà enseigné la plupart des matières. En lui seul se contenait presque une école, c'est dire à quel point le vieillard était monté rapidement dans l'estime de Nastran. Elle-même, qui recueillait un certain nombre croissant d'informations, ne jouait pas sur l'orgueil en pensant pouvoir un jour l'égaler ( déjà qu'elle supposait sa fin assez proche ).

    Ce personnage si important lui prêtait un peu d'attention. Elle n'en était pas émue, néanmoins étonnée. Si elle s'était excusée rapidement, elle avait quand même eu un comportement inadapté face à lui. A l'inverse de ses attentes, il demeurait calme et. . . serviable ?


    « Et bien. . . »

    Elle qui passait son temps à donner des ordres en passait moins pour demander des services, bien qu'elle s'en voyait proposés de temps à autres. Pour se donner un contenance, elle récupéra le livre afin de le remettre à se place, avant de poursuivre.

    « Pour avoir été nommé Maître, vous ne devez pas manquer de culture et. . . »

    Une pensée farouche traversa son esprit, lui disant qu'il s'agissait peut-être là d'un signe. Oui, un signe, car une coïncidence pareille peut être qualifiée de chance, à moins qu'elle ne se trompait et espérait beaucoup trop. Sans faire de pause, elle continua :

    « . . . il y a une énigme qui ne trouve de réponse nulle part. Nastran ne veut pas se décourager, mais elle commence à douter que ses recherches n'aboutiront à rien. Il s'agit de la Pierre Philosophale. »

    Elle ne sous-estimait pas les capacité du vieillard à avoir de quelconques indices, néanmoins plusieurs ont échoué en travaillant une vie entière là-dessus. Des rumeurs prétendent que ceux qui ont la réponse ne la révèle jamais, et elle est bien adapté à certaines façons de pensées, notamment qu'il s'agit d'une quête qui se fait seule. Et pourquoi pas ? Si on considère que ce joyau est l'accomplissement de la perfection, qu'avant de comprendre certaines clés il faut souvent faire un travail sur soit-même, alors il 'agit d'une hypothèse tout à fait envisageable. Nastran, aussi intelligente qu'elle pouvait être, manquait de patience et de maturité.


[ HS : mince, confudu " citer " et " éditer " ><
Et désolée, c'est un court. . . ]
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Ibnalakim Er'Ehoudnï

Ibnalakim Er'Ehoudnï

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MessageSujet: Re: Est-ce que la fin justifie les moyens ?   Est-ce que la fin justifie les moyens ? EmptyDim 10 Juil 2011, 14:09

    • La pierre philosophale ? C’était la première fois depuis plusieurs années que quelqu’un lui demandait des informations sur cette pierre fabuleuse qui pouvait rendre riche et immortelle. Ibnalakim s’était bien entendu penché sur ce sujet, les pouvoirs de cette pierre ne l’intéressaient pas. Ces recherches étaient plus d’ordre culturel que pratique. Mais, pourquoi une jeune femme cherchait à être immortelle, riche, elle était déjà, ses vêtements ne laissaient aucun doute à sa classe sociale. Il pouvait bien énoncer ses connaissances sur ce sujet, nombreux étaient venus l’interroger sur cette pierre miraculeuse, mais aucun ne l’avait créé, du moins, pas à sa connaissance, mais si quelqu’un faisait une telle découverte, n’allait-il pas s’en vanter ?


    • Rester debout pour son âge n’était pas ce qu’il y avait de plus reposant. Sans demander la permission à la jeune femme, l’ancien s’assit de façon à se trouver en face d’elle. Il était suffisamment proche pour qu’elle l’écoute sans qu’il n’est besoin de hausser la voix.


    « - Vous cherchez quelque chose de bien dangereux ma petite demoiselle, commença le sage dans un murmure. Nombreux sont ceux qui sont venus m’interroger à ce sujet depuis que je suis devenu le grand maître de cette académie, mais aucun n’a réussi, du moins, pour le moment. Je vais vous révéler la même chose qu’à vos prédécesseurs. En premier lieu, je vais vous révéler la vérité sur ses pouvoirs, contrairement à la croyance populaire, cette pierre mystique ne donne pas l’immortalité, elle rallonge la durée de vie au-delà du possible, mais vous restez tout ce qu’il y a de plus mortel. Il existe un pouvoir inconnu par la plupart des gens, la pierre est également une panacée qui est capable de guérir tous les maux.

    La deuxième information que je vais vous révéler est susceptible de vous intéresser bien plus que la première. Je vais vous révéler sa véritable nature, la pierre philosophale n’est pas une pierre, c’était un élixir. Son nom de pierre vient de sa capacité à se solidifié si il est maintenu à l’air libre un certain temps. Sa couleur est celle du sang, et pour cause, d’après un des ouvrages que j’ai lu sur la matière, il faut une quantité incroyable de ce liquide vitale à la vie pour la créer.

    La dernière information est un conseil. Ne vous fiez pas trop ce que je viens de vous dire, comme je vous l’ai dit, personne n’a réussi à créer cette pierre mythologique. Peut-être n’est-elle qu’une légende, ne gaspillez pas votre vie à la recherche d’un mythe. Si vous atteignez un jour mon âge, vous ne verrez qu’une vie gâcher par la recherche d’une illusion. Pour la pratique, j’ignore tout à son sujet, je suis un érudit, pas un alchimiste, mais, il me semble que ce n’est pas votre cas. Comment une jeune femme a-t-elle pu se retrouvez à ce poste ? »


    • Il avait posé cette question sur le ton de la conversation. Il était fort probable que maintenant qu’elle avait obtenu toutes les informations qu’elle pouvait lui soutirer, qu’elle ne réponde pas à sa question et décide plutôt de s’en aller.

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